Hanted [LIBRE]

Rappel du premier message :

Ako était enfermé dans le placard du dortoir. Cette endroit la rendait folle et histérique. Elle ne voyait pas sa soeur. Était t-elle morte ? Impossible. De plus , les gens dans ce manoir son parano. Dans la pénombre , la fille au cheveux bleu dessinait un soleil. Elle étais prisonnière de se manoir de daube.

- " Je ne mourais pas , je vais m'enfuir ! "

Elle sortit alors de son placard , résolu. Elle n'allait pas rester toute sa vie ici. De plus , elle aimerait faire plein de trucs ! Se marier , avoir des enfants , ne pas raté la Japan Expo S… Mais , où sont t-il ? Elle avait même oublé comment elle est arrivée ici ! Ni quelque jour… Tapant du pied elle réfléchis.

Après ce qui te parut une éternité, Ako sembla enfin sortir de sa torpeur. Tu haussas un sourcil, toujours ton sourire en coin narquois sur le visage. Tu pouvais presque voir les rouages de ton cerveau s'actionner frénétiquement. Ce spectacle était assez comique, surtout quand on pensait qu'elle n'avait que 17 ans. Tu te rendis compte soudain que tu avais oublié de répondre à sa question et ton sourire se dilua. Apparemment, elle s'était méprise sur tes intentions car elle déclara d'une voix frustrée :

" Bon t'as fini ton cirque maintenant ? Tu fiches quoi ici à me regarder comme si j'étais une proie facile ? "

Comme au ralentit, tu la vis se rapprocher et se mettre sur la pointe des pieds pour pouvoir te regarder droit dans les yeux sans que tu sois obligé de baisser les tiens pour croiser son regard. Un petit complexe d'infériorité peut être ? Avec une assurance et une désinvolture qui te parurent dérisoires et gamines, elle lâcha une phrase qui te surprit en même temps de te faire rire sous cape.

" Toi tu te fais draguer à tous les coins de rue. Enfin avant. "

Après ces paroles, elle se recula et lui adressa un sourire malicieux. Cette position où la proie se croyait être le chasseur te convenait parfaitement, et tu ne fis rien pour la déloger de son rôle imaginaire. Tu te préparas à répondre à ses deux questions et à sa déclaration. Tu te lèves et va chercher ton carnet de dessin posé sur table de chevet. Une fois assis sur ton lit, tu commences à esquisser les contours de la silhouette. Après quelques minutes, tu daignes lever les yeux vers elle pour déclarer :

"Sache que je ne peux pas rester les bras croisés devant une jolie jeune fille qui a besoin de réconfort. D'où le câlin de tout à l'heure. Tu avais besoin d'être rassurée, je me trompe ? Désolée si je t'ai paru brusque ou malpoli. Un sourire gêné vient accompagner tes semi-excuses. Aussi, je te ferais remarquer que tu m'a tout autant dévisagé, sinon plus."

"Sache que je ne peux pas rester les bras croisés devant une jolie jeune fille qui a besoin de réconfort. D'où le câlin de tout à l'heure. Tu avais besoin d'être rassurée, je me trompe ? Désolée si je t'ai paru brusque ou malpoli. Un sourire gêné vient accompagner ces semi-excuses. Aussi, je te ferais remarquer que tu m'a tout autant dévisagé, sinon plus."

Ako pris ma tête entre mes mains. Il s'étais enfin excusez ! ALEHUIA ! Car elle , elle aurait pus faire une crise cardiaque hein ! Bon vaut mieux plus tard que jamais. Toujours sur ces gardes elle le fît un jolie sourire. Mais faut dire qu'il a la gueule dans manipulateur hein. Puis elle répliqua :

- " Zeus s'excuse ! Alors je vais m'excuser. Excuse moi de t'avoir traité de malpropre et de violeur intérieurement. Sauf que tu ma coupé dans mon élan de révolte là et mon égo en a pris un coup. "

Elle lui prit la main et l'agita de haut en bas. Ok s'était gamin mais s'était sa façon d'être. De plus , Ako n'avait jamais vraiment une des amie a pars pendant les rencontre Japan Expo… Elle lacha sa main et tourna autour de lui le mieux qu'elle peut car l'amoire l'empêchait. Elle l'examina de toute les coutures et elle réalisa qu'il é.t.a.i.t draguer dehors. Bon et ben. Une connaisance hyper beaugoss mais chelou hein. Maintenant qu'elle connaisait à peut-près la personne de vue elle pouvait se détendre. De toute façon si il tente un trucs bizarre il le regrettera toute sa vie.

Tu lâchas un sourire amusé sans pour autant le ver les yeux de ton ouvrage. C'est qu'elle avait de la répartie ! Comme quoi, il ne faut pas s'arrêter au physique des gens. Ton crayon voltigeait sur le papier, donnait forme à ton imagination et toi tu te laissais guider. Tu fis une pause pour observer l'ensemble et Ako en profita pour te serrer la main gauchement. Tu levas les yeux vers elle, un sourcil levé et le crayon coincé entre les doigts. Ses yeux pétillaient de joie, ou de naïveté, c'est selon. Son comportement était pour le moins intriguant, et tu te demandais si elle n'avait pas une image clichée des rencontres entre homme et femme. On aurait dit un chaton qui tourne autour de sa gamelle de croquettes pourtant si accessible. Pourquoi chercher compliquer ? Le naturel va mieux aux personnes, tu le pensais avant et tu le penses toujours.

Toujours assis sur ton lit, tu passes aux détails. Elle te faisait penser à u oiseau, tu allais donc en mettre sur ton dessin. C'est comme ça que tu fonctionnes. La liberté d'un oiseau et la dignité d'une biche. Tu dessines méthodiquement comme des branches, sur lesquelles tes oiseaux pourront se poser. Ne pas oublier les lianes, qui rajoutent un côté sauvage et excentrique. Tu stoppes la danse de ton crayon de bois. C'est vraiment regrettable que tu n'aies pas d'autre crayons que celui ci, tu n'avais pas de quoi mettre de la couleur sur ton dessin gris sur blanc. Tant pis. Tu notas dans un coin de ta tête qu'il fallait que tu ailles voir à la bibliothèque si il y avait des crayons rangés dans quelque tiroir. Lentement, tu arraches la feuille de ton bloc-note, avec délicatesse pour ne pas la froisser. Puis, tu la tendis à Ako, attendant son avis sur ton dessin. Tu avais dessiné le plus fidèlement possible la courbe de sa coupe de cheveux, mais le résultat aurait été mieux avec l'éclatante couleur de sa carnation...

Ako ouvris grands les yeux , rougissante. C'était elle ? Elle examina le dessin sou toute couture. Sa semblait si réel… Elle regarda à la dérobée Netsu qui attendais son verdict. Elle adorait tout simplement son dessin mais une envie malicieuse lui dissais de le casser un peu. Elle ne savait pas pourquoi mais elle se sentait menacé par celui-ci. Elle agita ses ceveux court qui tombait en cascade sur ses épaules.

- " J'adore ce dessin tu m'as très bien réussis mais… eu… J'ai pas une poitrine inexistante hein ! " elle fit mine de boudé mais enfaite elle s'enfichait.

Elle aimait grave se dessin. Les courbes de son visage , ses yeux immence , ses cheveux. Puis il avait cette métamorphose ! Elle avait des cornes de cerf , ces lianes entre celle-ci et des l'oiseaux se posait dessus comme un perchoir. Elle aimait cette art , le dessin. Elle aimerait bien qu'il lui apprene enfaite. Sa pourrait être simpa et puis il est si mi… CONSENTRATION ! Elle avait trop de fierté pour succombé. Elle chercha son lit. Elle avait une pochette , elle pourrait y garder en sûreté ce trésor. Puis elle se demanda : quel est son nom complet ? C'est vraie Netsu… Netsu… Zut ! Elle avait sûrement oublié…

- " Netsu , c'edt quoi ton nom ? "

Elle attendait avec impatience sa réponse. Sa devait se voir car il fît mine de réfléchir ce connard !

Tu attendais la réaction de ton sujet de dessin, une réelle curiosité dans le regard. Tout d'abord, elle rougit. Sûrement parce qu'elle n'était pas habituée à être représentée de la sorte. Ensuite, tu entrevis ses yeux se promener sur la feuille, examinant les moindres détails. Un regard neuf et critique, c'est ça qu'il te fallait pour t'améliorer et progresser. Un sourire malicieux que tu commençais à croire comme persistant illumina son visage. Tu retins ta respiration, sentant ses paroles franchir ses lèvres.

" J'adore ce dessin, tu m'as très bien réussie mais… heu… J'ai pas une poitrine inexistante hein ! "

La mine renfrognée de la jeune femme te consterna et t'agaça à la fois. Les complexes de collégiennes, c'était tout ce qu'elle arrivait à percevoir de ton dessin ? Franchement, cette perception de son être ne lui donnait pas la moindre once de joie ? Très bien. L'envie de lui retirer la feuille des mains te saisit et ne te quitta pas, même après qu'elle eu lâché avec désinvolture :

" Netsu , c'est quoi ton nom ? "

Tu te lèves et la regarde dans les yeux. Tu avais eu tort de lui présenter ton talent. Elle ne prenait pas ta passion au sérieux. Dans ta vie d'Avant, tu avais très peu de temps pour dessiner, et généralement, personne d'autre que toi ne pouvais voir tes dessins. Tu étais le seul à t'intéresser à cette forme d'art dans ton entourage. Quelle idée stupide d'avoir cru que le fait d'être captifs de la même prison rendait les gens plus compréhensibles ! Durant ce court instant, ton visage était resté de marbre et le resta lorsque tu déclaras d'une voix atone :

"Pour toi ça, sera Netsu tout court."

Puis, tu sortis de la pièce, ton carnet en main. Qu'elle le garde, si ça lui chante. Elle pourrait toujours le jeter dans la poubelle dès que tu aurais le dos tourné. Tes pas résonnaient affreusement fort dans le couloir silencieux, et tu t'étonnais de ne croiser personne à cette heure. Peut être étaient-ils en train de préparer une énième réunion ? Ou bien c'était déjà l'heure de manger ? Tu ne pris pas la peine de regarder ta montre. Tu te passas une main dans les cheveux comme si de rien n'était et tournas à l'angle du couloir.